Versione di livio (6648)

robertina90
Postero die transgressus Anienem Hannibal in aciem omnes copias eduxit; nec Flaccus consulesque certamen detractavere. instructis utrimque exercitibus in eius pugnae casum in qua urbs Roma victori praemium esset, imber ingens grandine mixtus ita utramque aciem turbavit ut vix armis retentis in castra sese receperint, nullius rei minore quam hostium metu. et postero die eodem loco acies instructas eadem tempestas diremit; ubi recepissent se in castra, mira serenitas cum tranquillitate oriebatur. in religionem ea res apud Poenos versa est, auditaque vox Hannibalis fertur potiundae sibi urbis Romae modo mentem non dari, modo fortunam.
gentili km sempre

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paraskeuazo
l'ho trovata sl in francese ed è anche poco letterale cm traduzione...


Postero die transgressus Anienem Hannibal in aciem omnes copias eduxit; nec Flaccus consulesque certamen detractauere. instructis utrimque exercitibus in eius pugnae casum in qua urbs Roma uictori praemium esset, imber ingens grandine mixtus ita utramque aciem turbauit ut uix armis retentis in castra sese receperint, nullius rei minore quam hostium metu. et postero die eodem loco acies instructas eadem tempestas diremit; ubi recepissent se in castra, mira serenitas cum tranquillitate oriebatur. in religionem ea res apud Poenos uersa est, auditaque uox Hannibalis fertur potiundae sibi urbis Romae modo mentem non dari, modo fortunam. minuere etiam spem eius duae aliae, parua magnaque, res, magna illa quod cum ipse ad moenia urbis Romae armatus sederet milites sub uexillis in supplementum Hispaniae profectos audiit, parua autem quod per eos dies eum forte agrum in quo ipse castra haberet uenisse nihil ob id deminuto pretio cognitum ex quodam captiuo est. id uero adeo superbum atque indignum uisum eius soli quod ipse bello captum possideret haberetque inuentum Romae emptorem ut extemplo uocato praecone tabernas argentarias quae circa forum Romanum essent iusserit uenire. his motus ad Tutiam fluuium castra rettulit sex milia passuum ab urbe. inde ad lucum Feroniae pergit ire, templum ea tempestate inclutum diuitiis. Capenates aliique qui accolae eius erant primitias frugum eo donaque alia pro copia portantes multo auro argentoque id exornatum habebant. iis omnibus donis tum spoliatum templum; aeris acerui cum rudera milites religione inducti iacerent post profectionem Hannibalis magni inuenti. - huius populatio templi haud dubia inter scriptores est. Coelius Romam euntem ab Ereto deuertisse eo Hannibalem tradit, iterque eius ab Reate Cutiliisque et ab Amiterno orditur: ex Campania in Samnium, inde in Paelignos peruenisse, praeterque oppidum Sulmonem in Marrucinos transisse; inde Albensi agro in Marsos, hinc Amiternum Forulosque uicum uenisse. neque ibi error est quod tanti {ducis tanti}que exercitus uestigia intra tam breuis aeui memoriam potuerint confundi - isse enim ea constat - : tantum id interest ueneritne eo itinere ad urbem an ab urbe in Campaniam redierit Le lendemain, Hannibal, qui avait passé l'Anio, rangea toutes ses troupes en bataille: Flaccus et les consuls ne refusèrent point le combat. (2) Les deux armées en présence allaient engager une action dont Rome eût été le prix, lorsqu'une pluie battante, mêlée de grêle, jeta un tel désordre dans les rangs des deux partis que, pouvant à peine retenir leurs armes, ils se retirèrent dans leur camp, sans avoir ni d'un côté ni de l'autre cédé le terrain par peur.
Le lendemain, les armées s'avancent en bataille au même endroit; un ouragan semblable les sépare; et dès qu'elles sont rentrées dans leurs lignes, ô prodige! le calme et la sérénité renaissent. (4) Les Carthaginois attribuèrent cet événement à l'intervention divine, et l'on entendit Hannibal s'écrier "que les dieux lui refusaient tantôt la volonté, tantôt le pouvoir de prendre la ville de Rome." (5) Deux autres circonstances, l'une futile et l'autre grave, diminuèrent encore son espoir. La première, d'une grande importance, ce fut la nouvelle que reçut Hannibal, au moment même où il campait sous les murs de Rome, que des soldats romains parlaient, enseignes déployées, pour aller renforcer l'armée d'Espagne. (6) La seconde avait moins de gravité: il sut par un prisonnier que le champ où il était campé venait d'être vendu, sans que cette circonstance en eût diminué le prix. (7) Il s'indigna de tant de fierté et de ce qu'un terrain dont la guerre l'avait rendu possesseur et maître eût trouvé à Rome un acquéreur; et, faisant aussitôt venir un crieur, il ordonna qu'on mît à l'encan les boutiques d'orfèvres, qui étaient alors autour du forum romain. Enfin, ému de toutes ces choses, il recula son camp sur les bords de la rivière Tutia, à six milles de Rome, et se dirigea ensuite vers le bois sacré de Féronie, où se trouvait un temple alors célèbre par ses richesses. (9) Des Capenates, antiques habitants de ces lieux, en y portant pour offrandes les prémices des fruits de la terre et d'autres présents, y avaient accumulé beaucoup d'or et d'argent. Hannibal dépouilla le temple de tous ses trésors; on trouva, après son départ, des monceaux de bronze, débris qu'une frayeur religieuse avait fait abandonner des soldats. (10) Tous les écrivains sont d'accord sur la spoliation de ce temple. Suivant Coelius, Hannibal, marchant sur Rome, se détourna d'Eretum pour s'y rendre, prit sa route par Réate, Cutiliae et Amiternum, (11) passa de la Campanie dans le Samnium, de là chez les Péligniens. Laissant de côté la place de Sulmone dans le pays des Marruciniens, il traversa le territoire d'Albe chez les Marses, et parvint ensuite à Amiternum et au bourg de Foruli. (12) Il n'y a pas là d'erreur; les traces d'une si grande armée n'ayant pu se confondre dans les souvenirs, après un laps de temps si court: il est en effet constant qu'Hannibal suivit cette route. (13) Il ne reste plus qu'à savoir si c'est en venant à Rome ou en regagnant la Campanie.

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