Epitome Tito Livio - URGENTISSIMO
Ciao a tutti,
è la prima volta che posto, e vi prego di perdonarmi per l'urgenza...
Ho assoluto bisogno,entro oggi,di tradurre la prefazione del libro primo di "Epitome di Tito Livio". Vado a riportarvi il testo:
Populus Romanus a rege Romulo in Caesarem Augustum septingentos per annos tantum operum pace belloque gessit, ut, si quis magnitudinem imperii cum annis conferat, aetatem ultra putet. Ita late per orbem terrarum arma circumtulit, ut qui res illius legunt non unius populi, sed generis humani facta condiscant. Tot in laboribus periculisque iactatus est, ut ad constituendum eius imperium contendisse Virtus et Fortuna videatur. Qua re, cum, si quid aliud, hoc quoque operare pretium sit cognoscere, tamen, quia ipsa sibi obstat magnitudo rerumque diversitas aciem intentionis abrumpit, faciam quod solent qui terrarum situs pingunt: in brevi quasi tabella totam eius imaginem amplectar, non nihil ut spero, ad admirationem principis populi conlaturus, si pariter atque in semel universam magnitudinem eius ostendero
Lo so che mi sono mosso in ritardo...ma vi prego,aiutatemi,è importantissimo.
Grazie,di cuore.
è la prima volta che posto, e vi prego di perdonarmi per l'urgenza...
Ho assoluto bisogno,entro oggi,di tradurre la prefazione del libro primo di "Epitome di Tito Livio". Vado a riportarvi il testo:
Populus Romanus a rege Romulo in Caesarem Augustum septingentos per annos tantum operum pace belloque gessit, ut, si quis magnitudinem imperii cum annis conferat, aetatem ultra putet. Ita late per orbem terrarum arma circumtulit, ut qui res illius legunt non unius populi, sed generis humani facta condiscant. Tot in laboribus periculisque iactatus est, ut ad constituendum eius imperium contendisse Virtus et Fortuna videatur. Qua re, cum, si quid aliud, hoc quoque operare pretium sit cognoscere, tamen, quia ipsa sibi obstat magnitudo rerumque diversitas aciem intentionis abrumpit, faciam quod solent qui terrarum situs pingunt: in brevi quasi tabella totam eius imaginem amplectar, non nihil ut spero, ad admirationem principis populi conlaturus, si pariter atque in semel universam magnitudinem eius ostendero
Lo so che mi sono mosso in ritardo...ma vi prego,aiutatemi,è importantissimo.
Grazie,di cuore.
Risposte
Le peuple romain, depuis le roi Romulus jusqu'à César Auguste, c'est-à-dire durant sept cents ans, a exécuté tant de grandes choses dans la paix et dans la guerre, que l'on ne peut comparer l'étendue de son empire avec la durée de son existence, sans le croire plus ancien encore. Ses armes victorieuses ont parcouru l'univers; et ses annales, dans l'histoire d'un seul peuple, retracent celle du genre humain. A considérer ses travaux, ses agitations, ses périls, il semble qu'il ait fallu en même temps les efforts du courage et ceux de la fortune, pour élever une telle puissance. Vaste ensemble, dont il importe sans doute de connaître les détails ! mais, comme la complication d'un sujet nuit à ses propres développements (01), et que la diversité des objets émousse l'attention, j'imiterai l'art des géographes : je renfermerai dans un cadre étroit le tableau de Rome entière; et peut-être, en donnant à la fois le spectacle de toute la grandeur romaine, ajouterai-je encore à l'admiration qu'inspire le peuple roi.
Si l'on envisage le peuple romain comme un seul homme (02), si l'on parcourt toutes les périodes de sa vie, on trouvera, dans son existence, quatre gradations successives; ses commencements, son adolescence, auxquels succède une image de la virilité et de la vieillesse. Son premier âge se passe sous les rois, et comprend environ deux cent cinquante ans, pendant lesquels il lutte autour de son berceau contre les nations voisines; voilà son enfance. Son second âge, depuis le consulat de Brutus et de Collatin, jusqu'à celui d'Appius Claudius et de Quintus Fulvius, embrasse pareillement deux cent cinquante années, qu'il emploie à soumettre l'Italie; période agitée, période féconde en guerres et en héros : on peut l'appeler son adolescence. Deux siècles s'écoulent jusqu'au temps de César Auguste et de l'entière pacification du monde : c'est alors la jeunesse de l'empire et sa robuste maturité. De César Auguste jusqu'à nos jours, on compte environ deux cents ans; temps d'affaissement et de décadence, sous la domination des indolents Césars. Mais Trajan leur succède (03); l'empire reprend sa vigueur, et, contre toute espérance, retrouve une verte vieillesse, ou plutôt une jeunesse nouvelle.
Si l'on envisage le peuple romain comme un seul homme (02), si l'on parcourt toutes les périodes de sa vie, on trouvera, dans son existence, quatre gradations successives; ses commencements, son adolescence, auxquels succède une image de la virilité et de la vieillesse. Son premier âge se passe sous les rois, et comprend environ deux cent cinquante ans, pendant lesquels il lutte autour de son berceau contre les nations voisines; voilà son enfance. Son second âge, depuis le consulat de Brutus et de Collatin, jusqu'à celui d'Appius Claudius et de Quintus Fulvius, embrasse pareillement deux cent cinquante années, qu'il emploie à soumettre l'Italie; période agitée, période féconde en guerres et en héros : on peut l'appeler son adolescence. Deux siècles s'écoulent jusqu'au temps de César Auguste et de l'entière pacification du monde : c'est alors la jeunesse de l'empire et sa robuste maturité. De César Auguste jusqu'à nos jours, on compte environ deux cents ans; temps d'affaissement et de décadence, sous la domination des indolents Césars. Mais Trajan leur succède (03); l'empire reprend sa vigueur, et, contre toute espérance, retrouve une verte vieillesse, ou plutôt une jeunesse nouvelle.
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