LA CREAZIONE DEGLI ESSERI VIVENTI-CICERONE

IlGuista
CIAO RAGA mi servirebbe questa versione per domani

LA CREAZIONE DEGLI ESSERI VIVENTI-CICERONE

Inizio: De iis, quos Graeci daimonas appellant...
Fine: ...partem adtexitote mortalem.

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paraskeuazo
Ho trovato questa, ma è in francese

Sed haec satis sint dicta nobis, quaeque de deorum qui cernuntur quique sunt orti natura praefati sumus habeant hunc terminum. Reliquorum autem, quos Graeci daimonas appellant, nostri opinor lares, si modo hoc recte conuersum uideri potest, et nosse et nuntiare ortum eorum maius est quam ut profiteri nos scire audeamus. Credendum nimirum est ueteribus et priscis ut aiunt uiris, qui se progeniem deorum esse dicebant itaque eorum uocabula nobis prodiderunt; nosse autem generatores suos optime poterant, ac difficile factu est a deis ortis fidem non habere: quamquam nec argumentis nec rationibus certis eorum oratio confirmatur, sed quia de suis nobis rebus uidentur loqui, ueteri legi morique parendum est. Sic igitur ut ab his est traditum horum deorum ortus habeatur atque dicatur, ut Oceanum Salaciamque Caeli satu Terraeque conceptu generatos editoque memoremus, ex is Saturnum et Opem, deinceps Iouem atque Iunonem, reliquos, quos fratres inter se agnatosque usurpari atque appellari uidemus, et eorum, ut utamur ueteri uerbo, prosapiam. Quando igitur omnes et qui mouentur palamque se ostendunt et qui ea tenus nobis declarantur qua ipsi uolunt creati sunt, tum ad eos is deus qui omnia genuit fatur haec: "Vos qui deorum satu orti estis adtendite. Quorum operum ego parens effectorque sum, haec sunt indissoluta me inuito: quamquam omne conligatum solui potest, sed haud quaquam boni est ratione uictum uelle dissoluere. Sed quoniam estis orti, inmortales uos quidem esse et indissolubiles non potestis, neutiquam tamen dissoluemini, neque uos ulla mortis fata perement nec fraus ualentior quam consilium meum, quod maius est uinculum ad perpetuitatem uestram quam illa quibus estis tum cum gignebamini conligati. Quid sentiam igitur cognoscite. Tria genera nobis reliqua sunt eaque mortalia, quibus praetermissis caeli absolutio perfecta non erit: omnia enim genera animalium conplexu non tenebit, teneat autem oportebit, ut ex eodem ne quid absit. Quae si a me ipso effecta sint, deorum uitam possint adaequare; ut igitur mortali condicione generentur, uos suscipite ut illa gignatis imiteminique uim meam, qua me in uestro ortu usum esse meministis. In quibus qui tales creantur ut deorum inmortalium quasi gentiles esse debeant, diuini generis appellentur teneantque omnium animantum principatum uobisque iure et lege uolentes pareant. Quorum uobis initium satusque tradetur a me, uos autem ad id quod erit inmortale partem adtexitote mortalem: ita orientur animantes, quos et uiuos alatis et consumptos sinu recipiatis".[11]
XI. Mais en voilà assez sur ce sujet. Nous n'ajouterons plus rien sur la nature des dieux visibles et qui ont pris naissance. Quant aux autres divinités que les Grecs nomment g-daimones, et qui correspondent peut-être à nos dieux Lares, il est au-dessus de notre pouvoir de connaître et d'expliquer leur génération. On ne saurait cependant refuser d'ajouter foi aux récits des premiers hommes qui se disaient fils des dieux. Sans doute ils connaissaient leurs pères, et nous devons les croire, quoique ce qu'ils disent ne soit pas appuyé de raisons certaines ou vraisemblables. Mais comme ils nous entretiennent de leur propre famille, le mieux est de nous soumettre à l'usage et à la loi. Telle est donc, d'après leur témoignage, la généalogie de ces dieux : du ciel et de la terre naquirent l'Océan et Téthys, qui engendrèrent Phorcys, Saturne, Rhéa et plusieurs autres. De Saturne et de Rhéa sont descendus Jupiter, Junon, les dieux qu'on leur donne pour frères, et, en un mot, pour me servir d'une vieille expression, toute leur lignée. Lorsque Dieu eut créé tous ces dieux, et ceux qui brillent dans le ciel et ceux qui ne se montrent à nous qu'autant qu'il leur plaît, l'auteur de toutes choses leur parla ainsi : «Dieux, issus des dieux, vous dont je suis l'auteur et le père, mes ouvrages sont immortels parce que je le veux. Tout ce qui est composé de parties liées ensemble doit se dissoudre; mais il n'appartient qu'au méchant de vouloir détruire ce qui est bien et forme une belle harmonie. Ainsi, puisque vous êtes nés, vous n'êtes pas de votre nature immortels, ni absolument indissolubles; mais vous ne serez point détruits et vous ne connaîtrez point la mort, rien ne prévaudra contre ma volonté, qui est un lien plus fort pour vous assurer une vie à tout jamais durable, que ceux dont vous fûtes unis au moment de votre naissance. Maintenant écoutez mes ordres. Trois races d'êtres animés et mortels sont encore à naître, autrement le monde ne serait pas parfait : il n'aurait pas des animaux de tout genre, et il doit les contenir pour arriver à sa dernière perfection. Si je leur donnais l'être moi-même, ils seraient semblables aux dieux; pour qu'ils soient mortels, formez selon votre nature des êtres animés en imitant la puissance que vous m'avez vu déployer lors de votre production. Quant à l'espèce qui doit ressembler aux immortels, être appelée divine, commander à tous les autres animaux, et se montrer soumise à la loi ainsi qu'à vous, je vous en donnerai moi-même la semence et le principe; vous ensuite, ajoutant au principe immortel une matière périssable, formez-en des animaux, nourrissez-les pendant leur vie, et, après leur mort, recevez-les dans votre sein

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