Help...Livio!
Avete la versione: "Scipione parla ai suoi soldati prima della battaglia del Ticino"?
Inizia così: Licuit in hispaniam, provinciam meam quo iam profectus eram,...
Livio-ab urbe condita-liber XXI-41
Se la trovaste mi fareste un grande favore...Livio mi fa impazzire!
Inizia così: Licuit in hispaniam, provinciam meam quo iam profectus eram,...
Livio-ab urbe condita-liber XXI-41
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Non uereor ne quis me haec uestri adhortandi causa magnifice loqui existimet, ipsum aliter animo adfectum esse. Licuit in Hispaniam, prouinciam meam, quo iam profectus eram, cum exercitu ire meo, ubi et fratrem consilii participem ac periculi socium haberem et Hasdrubalem potius quam Hannibalem hostem et minorem haud dubie molem belli; tamen, cum praeterueherer nauibus Galliae oram, ad famam huius hostis in terram egressus, praemisso equitatu ad Rhodanum moui castra. Equestri proelio, qua parte copiarum conserendi manum fortuna data est, hostem fudi; peditum agmen, quod in modum fugientium raptim agebatur, quia adsequi terra non poteram, {neque} regressus ad naues {erat} quanta maxime potui celeritate tanto maris terrarumque circuitu, in radicibus prope Alpium huic timendo hosti obuius fui. Vtrum, cum declinarem certamen, improuidus incidisse uideor an occurrere in uestigiis eius, lacessere ac trahere ad decernendum? Experiri iuuat utrum alios repente Carthaginienses per uiginti annos terra ediderit an iidem sint qui ad Aegates pugnauerunt insulas et quos ab Eryce duodeuicenis denariis aestimatos emisistis, et utrum Hannibal hic sit aemulus itinerum Herculis, ut ipse fert, an uectigalis stipendiariusque et seruus populi Romani a patre relictus. Quem nisi Saguntinum scelus agitaret, respiceret profecto, si non patriam uictam, domum certe patremque et foedera Hamilcaris scripta manu, qui iussus ab consule nostro praesidium deduxit ab Eryce, qui graues impositas uictis Carthaginiensibus leges fremens maerensque accepit, qui decedens Sicilia stipendium populo Romano dare pactus est. Itaque uos ego, milites, non eo solum animo quo aduersus alios hostes soletis, pugnare uelim, sed cum indignatione quadam atque ira, uelut si seruos uideatis uestros arma repente contra uos ferentes. Licuit ad Erycem clausos ultimo supplicio humanorum, fame interficere; licuit uictricem classem in Africam traicere atque intra paucos dies sine ullo certamine Carthaginem delere; ueniam dedimus precantibus, emisimus ex obsidione, pacem cum uictis fecimus, tutelae deinde nostrae duximus, cum Africo bello urgerentur. Pro his impertitis furiosum iuuenem sequentes oppugnatum patriam nostram ueniunt. Atque utinam pro decore tantum hoc uobis et non pro salute esset certamen. Non de possessione Siciliae ac Sardiniae, de quibus quondam agebatur, sed pro Italia uobis est pugnandum. Nec est alius ab tergo exercitus qui, nisi nos uincimus, hosti obsistat, nec Alpes aliae sunt, quas dum superant, comparari noua possint praesidia; hic est obstandum, milites, uelut si ante Romana moenia pugnemus. Vnusquisque se non corpus suum sed coniugem ac liberos paruos armis protegere putet; nec domesticas solum agitet curas sed identidem hoc animo reputet nostras nunc intueri manus senatum populumque Romanum: qualis nostra uis uirtusque fuerit, talem deinde fortunam illius urbis ac Romani imperii fore."
"Je ne crains pas que personne puisse supposer que, sous un langage pompeux, je cherche, pour vous encourager, à cacher des sentiments étrangers à mes paroles. J'étais libre d'aller en Espagne avec mon armée; c'était ma province, déjà même je m'y rendais: là, j'aurais trouvé un frère qui se fût associé à mes desseins, qui eût partagé mes périls; dans Asdrubal, un adversaire moins redoutable qu'Annibal, et sans doute le fardeau de la guerre eût été pour moi plus léger. Toutefois, tandis que ma flotte côtoyait la Gaule, au bruit de l'arrivée des Carthaginois, j'aborde, j'envoie des cavaliers en avant, je viens camper sur les rives du Rhône; ma cavalerie, la seule partie de mes troupes qui eût occasion d'en venir aux mains avec l'ennemi, a battu la sienne. Quant à son infanterie, elle s'éloignait de moi avec la rapidité d'une véritable fuite; je ne pouvais l'atteindre par terre, je me rembarquai, et avec toute la célérité que pouvait me permettre un aussi long circuit de terre et de mer, je vins la retrouver au pied des Alpes. À présent ai-je l'air d'un homme qui, en voulant éviter une bataille, s'est jeté, sans le savoir, devant un ennemi redoutable, ou qui le premier accourt à sa rencontre, l'attaque, et le traîne au combat? Je suis jaloux d'éprouver, si, depuis vingt ans, la terre a produit tout à coup une autre espèce de Carthaginois, ou, si je reverrai en eux les hommes qui ont combattu aux îles Aegates, et que vous avez estimés dix-huit deniers par tête, pour leur laisser la liberté, au mont Éryx; si cet Annibal est, comme il le prétend, l'émule des voyages d'Alcide, ou, s'il n'est pas, comme l'a laissé son père, le tributaire, le sujet, l'esclave du peuple romain. Certes, s'il n'était égaré par l'attentat de Sagonte, il se rappellerait, sinon le désastre de sa patrie, du moins l'abaissement de sa famille, de son père, et ce traité signé de la main d'Amilcar, qui, sur l'ordre de notre consul, évacua le mont Éryx; qui, tout en frémissant de rage, fut contraint d'accepter les lois sévères que nous dictâmes aux Carthaginois vaincus; qui s'engagea par serment à céder la Sicile, et à payer à Rome un tribut. Aussi, soldats, ce n'est pas seulement la valeur que vous déployez contre un ennemi ordinaire, qu'il faut faire éclater ici, mais la colère, l'indignation qu'exciterait dans vos âmes la vue de vos esclaves saisissant tout à coup les armes contre vous. Il n'a tenu qu'à nous, lorsqu'ils étaient enfermés sur le mont Éryx, de les laisser périr par le plus cruel de tous les supplices, la faim; nous pouvions faire passer en Afrique notre flotte victorieuse, et détruire, sans tirer le glaive, Carthage en peu de jours. Nous avons cédé à leurs prières, nous avons levé le siège, nous avons fait la paix avec des vaincus; enfin, nous les avons considérés comme sous notre sauvegarde, lorsqu'ils étaient en proie à la guerre d'Afrique. Pour prix de tant d'indulgence, les voilà qui, sur les pas d'un jeune forcené, viennent assiéger notre patrie; et plût aux dieux que vous n'eussiez à combattre que pour l'honneur, et non pour le salut de l'État! Il s'agit maintenant, non pas comme autrefois, de la possession de la Sardaigne et de la Sicile, mais de l'affranchissement de l'Italie. Point d'armée derrière nous pour arrêter l'ennemi, si nous ne sommes pas vainqueurs; plus d'Alpes nouvelles, dont le passage arrête Annibal, et nous donne le temps d'armer contre lui de nouveaux bras. Ici, soldats, il faut rester inébranlables, comme si nous défendions les remparts mêmes de Rome. Que chacun de vous se persuade qu'il va couvrir de son bouclier, non pas son corps, mais son épouse, mais ses jeunes enfants; qu'au désir de sauver sa famille, il ajoute encore cette idée que le sénat, que le peuple ont les yeux fixés sur nous en cet instant décisif. Oui, soldats, de notre énergie, de notre valeur, dépend 1a fortune de Rome et de l'empire."
"Je ne crains pas que personne puisse supposer que, sous un langage pompeux, je cherche, pour vous encourager, à cacher des sentiments étrangers à mes paroles. J'étais libre d'aller en Espagne avec mon armée; c'était ma province, déjà même je m'y rendais: là, j'aurais trouvé un frère qui se fût associé à mes desseins, qui eût partagé mes périls; dans Asdrubal, un adversaire moins redoutable qu'Annibal, et sans doute le fardeau de la guerre eût été pour moi plus léger. Toutefois, tandis que ma flotte côtoyait la Gaule, au bruit de l'arrivée des Carthaginois, j'aborde, j'envoie des cavaliers en avant, je viens camper sur les rives du Rhône; ma cavalerie, la seule partie de mes troupes qui eût occasion d'en venir aux mains avec l'ennemi, a battu la sienne. Quant à son infanterie, elle s'éloignait de moi avec la rapidité d'une véritable fuite; je ne pouvais l'atteindre par terre, je me rembarquai, et avec toute la célérité que pouvait me permettre un aussi long circuit de terre et de mer, je vins la retrouver au pied des Alpes. À présent ai-je l'air d'un homme qui, en voulant éviter une bataille, s'est jeté, sans le savoir, devant un ennemi redoutable, ou qui le premier accourt à sa rencontre, l'attaque, et le traîne au combat? Je suis jaloux d'éprouver, si, depuis vingt ans, la terre a produit tout à coup une autre espèce de Carthaginois, ou, si je reverrai en eux les hommes qui ont combattu aux îles Aegates, et que vous avez estimés dix-huit deniers par tête, pour leur laisser la liberté, au mont Éryx; si cet Annibal est, comme il le prétend, l'émule des voyages d'Alcide, ou, s'il n'est pas, comme l'a laissé son père, le tributaire, le sujet, l'esclave du peuple romain. Certes, s'il n'était égaré par l'attentat de Sagonte, il se rappellerait, sinon le désastre de sa patrie, du moins l'abaissement de sa famille, de son père, et ce traité signé de la main d'Amilcar, qui, sur l'ordre de notre consul, évacua le mont Éryx; qui, tout en frémissant de rage, fut contraint d'accepter les lois sévères que nous dictâmes aux Carthaginois vaincus; qui s'engagea par serment à céder la Sicile, et à payer à Rome un tribut. Aussi, soldats, ce n'est pas seulement la valeur que vous déployez contre un ennemi ordinaire, qu'il faut faire éclater ici, mais la colère, l'indignation qu'exciterait dans vos âmes la vue de vos esclaves saisissant tout à coup les armes contre vous. Il n'a tenu qu'à nous, lorsqu'ils étaient enfermés sur le mont Éryx, de les laisser périr par le plus cruel de tous les supplices, la faim; nous pouvions faire passer en Afrique notre flotte victorieuse, et détruire, sans tirer le glaive, Carthage en peu de jours. Nous avons cédé à leurs prières, nous avons levé le siège, nous avons fait la paix avec des vaincus; enfin, nous les avons considérés comme sous notre sauvegarde, lorsqu'ils étaient en proie à la guerre d'Afrique. Pour prix de tant d'indulgence, les voilà qui, sur les pas d'un jeune forcené, viennent assiéger notre patrie; et plût aux dieux que vous n'eussiez à combattre que pour l'honneur, et non pour le salut de l'État! Il s'agit maintenant, non pas comme autrefois, de la possession de la Sardaigne et de la Sicile, mais de l'affranchissement de l'Italie. Point d'armée derrière nous pour arrêter l'ennemi, si nous ne sommes pas vainqueurs; plus d'Alpes nouvelles, dont le passage arrête Annibal, et nous donne le temps d'armer contre lui de nouveaux bras. Ici, soldats, il faut rester inébranlables, comme si nous défendions les remparts mêmes de Rome. Que chacun de vous se persuade qu'il va couvrir de son bouclier, non pas son corps, mais son épouse, mais ses jeunes enfants; qu'au désir de sauver sa famille, il ajoute encore cette idée que le sénat, que le peuple ont les yeux fixés sur nous en cet instant décisif. Oui, soldats, de notre énergie, de notre valeur, dépend 1a fortune de Rome et de l'empire."
Mario :
Ve bn quel link, o posto la traduzione di qst vers ( Licuit in hispaniam, provinciam meam quo iam profectus eram...)in francese?
Beh..se non ci sono problemi, posta pure quella in Francese.
Ve bn quel link, o posto la traduzione di qst vers ( Licuit in hispaniam, provinciam meam quo iam profectus eram...)in francese?
Allora...la traduzione che hai postato comprende da "Licuit ad Erycem" fino a "cum Africo bello urgerentur" la parte finale della mia.
Grazie!
Grazie!
Scrivi la fine...
https://www.skuola.net/page.php?al=mese-livio-21-41
https://www.skuola.net/page.php?al=mese-livio-21-41
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