Due versioni di livio

pequena
:) Tum sabinae mulieres, quarum ex iniuria bellum ortum erat , crinibus passis scissaque veste , victo malis muliebri pavore , ausae se inter tela volantia inferre , ex transverso impetu facto dirimere infestas acies, dirimere iras, hinc patres, hinc viros orantes ne se sanguine nefando soceri generique respergerent , ne parricidio macularent partus suos. « Si adfinitatis inter vos, si conubii piget , in nos vertite iras; nos causa belli, nos vulnerum ac caedium viris ac parentibus sumus; melius peribimus quam sine alteris vestrum viduae aut orbae vivemus». Movet res cum multitudinem tum duces; silentium et repentina fit quies, inde ad foedus faciendum duces prodeunt; nec pacem modo, sed civitatem unam ex duabus faciunt. Regnum consociant: imperium omne conferunt Romam.

Scipio,ut in conspectu terra fuit,precatus deos ut bene rei publicae res eveniret,dare vela et terram petere iussit. Vento eodem ferebantur,sed nebula sub idem fere tempus quo pridie orta conspectum terrae ademit et ventus premente nebula cecidit. Nox deinde incertiora omnia fecit;itaque ancoras,ne aut inter se concurrerent naves aut terrae inferrentur,iecere. Ubi illuxit,ventus idem coortus,nebula disiecta,aperuit omnia Africae litora. Scipio quod esset proximum promunturium percontatus,cum Pulchri promunturium id vocari audisset,"placet omen" inquit, "huc dirigite naves". Eo classis decurrit,copiaeque omnes in terram expositae sunt.

spero che mi potiate aiutare

Risposte
Mario
Chiudo

pequena
grazie tante
davvero
un bacio

SuperGaara
Bravo para!!!

paraskeuazo
Ok ecco fatto:

Scipio,ut in conspectu terra fuit,precatus deos ut bene rei publicae res eveniret,dare vela et terram petere iussit. Vento eodem ferebantur,sed nebula sub idem fere tempus quo pridie orta conspectum terrae ademit et ventus premente nebula cecidit. Nox deinde incertiora omnia fecit;itaque ancoras,ne aut inter se concurrerent naves aut terrae inferrentur,iecere. Ubi illuxit,ventus idem coortus,nebula disiecta,aperuit omnia Africae litora. Scipio quod esset proximum promunturium percontatus,cum Pulchri promunturium id vocari audisset,"placet omen" inquit, "huc dirigite naves". Eo classis decurrit,copiaeque omnes in terram expositae sunt.
Scipione avendo domandato agli dei, quando la terra fu in vista, se quello fosse per il bene dello Stato e per il suo, il fatto che vedeva l'Africa, ordinò di mollare le vele e di cercare più in basso un altro punto per fare attraccare le navi. Il vento stesso le spingeva sempre; ma la nebbia, si levò più o meno alla stessa ora della veglia, tolse la vista della terra, e il vento, soffocato da quella nebbia, calò. . Dopo, di notte aumentò ancora l'incertezza della situazione. Gettarono anche le ancore, per paura che le navi si urtassero tra loro o fossero portate contro la costa.
Di giorno, il vento stesso, esssendosi levato, disperse la nebbia, e scoprì tutta la costa della Africa. Scipione, avendo domandato quale fosse il promontorio più vicino e era chiamato « promontorio del Bello », dichiarò : "Questo presagio mi piace, dirigete le navi verso quel punto". La flotta vi andò rapidamente, e furono fatte sbarcare tutte le truppe.

pequena
se è possibile...
te ne sarei grata

paraskeuazo
Se te la traduco io va bene?

Ecco il pezzo che ci interessa:

Scipion ayant, quand la terre fut en vue, demandé aux dieux que ce fût pour le bien de l'État et pour le sien qu'il voyait l'Afrique, ordonne de larguer les voiles et de chercher plus bas un autre point pour faire aborder les vaisseaux. 10. Le même vent les poussait toujours; mais le brouillard, se levant à peu près à la même heure que la veille, ôta la vue de la terre, et le vent, étouffé par ce brouillard, tomba. 11. Ensuite, la nuit augmenta encore l'incertitude en toutes choses. Aussi jeta-t-on les ancres, de peur que les navires ne se heurtent entre eux ou ne soient portés contre la côte.
12. Au jour, le même vent, s'étant levé, dispersa le brouillard, et découvrit toute la côte d'Afrique. Scipion, ayant demandé quel était le promontoire le plus proche et appris qu'on l'appelait « promontoire du Beau », déclara : "Ce présage me plaît, dirigez vers ce point les navires". 13. La flotte y alla rapidement, et l'on débarqua toutes les troupes.

Mario
Per la seconda vers. prova ad aspettare para.

pequena
per quanto riguarda la seconda non c'è di meglio? mi viene un pò difficile tradurre una lingua mai studiata
cmq vi ringrazio per esservi interessati

Mario
Ubi inluxit, Scipio e praetoria naue silentio per praeconem facto 'diui diuaeque' inquit 'qui maria terrasque colitis, uos precor quaesoque uti quae in meo imperio gesta sunt geruntur postque gerentur, ea mihi populo plebique Romanae sociis nominique Latino qui populi Romani quique meam sectam imperium auspiciumque terra mari amnibusque sequuntur bene uerruncent, eaque uos omnia bene iuuetis, bonis auctibus auxitis; saluos incolumesque uictis perduellibus uictores spoliis decoratos praeda onustos triumphantesque mecum domos reduces sistatis; inimicorum hostiumque ulciscendorum copiam faxitis; quaeque populus Carthaginiensis in ciuitatem nostram facere molitus est, ea ut mihi populoque Romano in ciuitatem Carthaginiensium exempla edendi facultatem detis.' Secundum has preces cruda exta caesa uictima, uti mos est, in mare proiecit tubaque signum dedit proficiscendi. uento secundo uehementi satis prouecti celeriter e conspectu terrae ablati sunt; et a meridie nebula occepit ita uix ut concursus nauium inter se uitarent; lenior uentus in alto factus. noctem insequentem eadem caligo obtinuit: sole orto est discussa, et addita uis uento. iam terram cernebant. haud ita multo post gubernator Scipioni ait non plus quinque milia passuum Africam abesse; Mercuri promunturium se cernere; si iubeat eo dirigi, iam in portu fore omnem classem. Scipio, ut in conspectu terra fuit, precatus deos uti bono rei publicae suoque Africam uiderit, dare uela et alium infra nauibus accessum petere iubet. uento eodem ferebantur; ceterum nebula sub idem ferme tempus quo pridie exorta conspectum terrae ademit et uentus premente nebula cecidit. nox deinde incertiora omnia fecit; itaque ancoras ne aut inter se concurrerent naues aut terrae inferrentur iecere. ubi inluxit, uentus idem coortus nebula disiecta aperuit omnia Africae litora. Scipio quod esset proximum promuntorium percontatus cum Pulchri promunturium id uocari audisset, 'placet omen;' inquit 'huc dirigite naues.' eo classis decurrit, copiaeque omnes in terram expositae sunt.
Prosperam nauigationem sine terrore ac tumultu fuisse permultis Graecis Latinisque auctoribus credidi. Coelius unus praeterquam quod non mersas fluctibus naues ceteros omnes caelestes maritimosque terrores, postremo abreptam tempestate ab Africa classem ad insulam Aegimurum, inde aegre correctum cursum exponit, et prope obrutis nauibus iniussu imperatoris scaphis, haud secus quam naufragos, milites sine armis cum ingenti tumultu in terram euasisse.

Alors, ayant fait faire le silence par le héraut, Scipion dit : « Dieux, Déesses qui habitez les mers et les terres, je vous en prie, je vous le demande,
2. que tout ce qui s'est fait, se fait et se fera durant mon commandement, pour moi, pour le patriciat et la plèbe de Rome, pour les alliés et les Latins, pour ceux qui suivent le parti du peuple romain et le mien, mes ordres et mes auspices, sur la terre, sur la mer et sur les fleuves que cela tourne bien; tout cela, puissiez-vous l'aider, le faire prospérer par un développement prospère; 3. puissiez-vous dans nos maisons ramener mes soldats et moi sains et saufs, ayant vaincu les ennemis, en vainqueurs, ornés de leurs dépouilles, chargés de butin, et triomphants; rendez-nous possible la vengeance contre ceux qui nous veulent du mal et ceux qui nous font la guerre; 4. et tout le mal que le peuple de Carthage s'est efforcé de faire à notre État, donnez-nous, au peuple romain et à moi, le pouvoir de le faire, de façon exemplaire, à l'État carthaginois".
5. Après cette prière, il jeta à la mer, selon l'usage, les entrailles crues de la victime que l'on avait sacrifiée, et fit donner par la trompette le signal du départ.
6. Partis par un vent favorable, assez fort, ils furent bientôt emportés hors de la vue de la terre. A partir de midi, il commença à y avoir un tel brouillard que les navires avaient peine à s'éviter; le vent devint plus faible en pleine mer. 7. Pendant la nuit suivante, la même brume persista; le soleil levant la dissipa, et le vent gagna en force. Déjà on distinguait la terre. 8. Peu après, le pilote dit à Scipion que l'Afrique n'était pas à plus de cinq milles, qu'il distinguait le promontoire de Mercure; s'il ordonnait de se diriger sur ce point, bientôt toute la flotte serait au port. 9. Scipion ayant, quand la terre fut en vue, demandé aux dieux que ce fût pour le bien de l'État et pour le sien qu'il voyait l'Afrique, ordonne de larguer les voiles et de chercher plus bas un autre point pour faire aborder les vaisseaux. 10. Le même vent les poussait toujours; mais le brouillard, se levant à peu près à la même heure que la veille, ôta la vue de la terre, et le vent, étouffé par ce brouillard, tomba. 11. Ensuite, la nuit augmenta encore l'incertitude en toutes choses. Aussi jeta-t-on les ancres, de peur que les navires ne se heurtent entre eux ou ne soient portés contre la côte.
12. Au jour, le même vent, s'étant levé, dispersa le brouillard, et découvrit toute la côte d'Afrique. Scipion, ayant demandé quel était le promontoire le plus proche et appris qu'on l'appelait « promontoire du Beau », déclara : "Ce présage me plaît, dirigez vers ce point les navires". 13. La flotte y alla rapidement, et l'on débarqua toutes les troupes.
Si j'ai rapporté que la traversée fut heureuse, sans crainte ni désordre, c'est sur la foi de très nombreux auteurs grecs et latins. 14. Coelius expose qu'à cela près que les navires ne furent pas engloutis par les flots, ils connurent toutes les terreurs qui peuvent venir du ciel et de la mer; qu'enfin la flotte fut emportée, par la tempête, de l'Afrique à l'île d'Aegimure; 15. que, de là, elle eut de la peine à rectifier sa course, et que, les navires étant près d'être engloutis, les soldats, sans ordre du général, sur les canots, comme des naufragés, gagnèrent sans armes la terre au milieu d'un grand désordre.

freddytvb
La prima:

13. Tum Sabinae mulieres, quarum ex iniuria bellum ortum erat, crinibus passis scissaque veste, victo malis muliebri pavore, ausae se inter tela volantia inferre, ex transverso impetu facto dirimere infestas acies, dirimere iras, hinc patres, hinc viros orantes, ne sanguine se nefando soceri generique respergerent, ne parricidio macularent partus suos, nepotum illi, hi liberum progeniem. "Si adfinitatis inter vos, si conubii piget, in nos vertite iras; nos causa belli, nos volnerum ac caedium viris ac parentibus sumus; melius peribimus quam sine alteris vestrum viduae aut orbae vivemus." movet res cum multitudinem tum duces; silentium et repentina fit quies; inde ad foedus faciendum duces prodeunt. Nec pacem modo sed civitatem unam ex duabus faciunt. Regnum consociant: imperium omne conferunt Romam. Ita geminata urbe ut Sabinis tamen aliquid daretur Quirites a Curibus appellati. Monumentum eius pugnae ubi primum ex profunda emersus palude equus Curtium in vado statuit, Curtium lacum appellarunt.
Ex bello tam tristi laeta repente pax cariores Sabinas viris ac parentibus et ante omnes Romulo ipsi fecit. Itaque cum populum in curias triginta divideret, nomina earum curiis imposuit. Id non traditur, cum haud dubie aliquanto numerus maior hoc mulierum fuerit, aetate an dignitatibus suis virorumve an sorte lectae sint, quae nomina curiis darent. Eodem tempore et centuriae tres equitum conscriptae sunt. Ramnenses ab Romulo, ab T. Tatio Titienses appellati: Lucerum nominis et originis causa incerta est. Inde non modo commune sed concors etiam regnum duobus regibus fuit.

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[13] Fu in quel momento che le donne sabine, il cui rapimento aveva scatenato la guerra in corso, con le chiome al vento e i vestiti a brandelli, lasciarono che le disgrazie presenti avessero la meglio sulla loro timidezza di donne e non esitarono a buttarsi sotto una pioggia di proiettili e a irrompere dai lati tra le opposte fazioni per dividere i contendenti e placarne la collera. Da una parte supplicavano i mariti e dall'altra i padri. Li imploravano di non commettere un crimine orrendo macchiandosi del sangue di un suocero o di un genero e di non lasciare il marchio del parricidio nelle creature che esse avrebbero messo al mondo, figli per gli uni e nipoti per gli altri. "Se il rapporto di parentela che vi unisce e questi matrimoni non vi vanno a genio, rivolgete la vostra ira contro di noi: siamo noi la causa scatenante della guerra, noi le sole responsabili delle ferite e delle morti tanto dei mariti quanto dei genitori. Meglio morire che rimanere senza uno di voi due, o vedove od orfane." L'episodio non tocca soltanto la massa dei soldati ma anche i comandanti, e su tutti cala improvvisa una quiete silenziosa. Poi vengono avanti i generali per stipulare un trattato e non si accordano esclusivamente sulla pace, ma varano anche l'unione dei due popoli. Associano i due regni, trasferendo però l'intero potere decisionale a Roma che vede così raddoppiata la sua popolazione. Tuttavia, per venire in qualche modo incontro ai Sabini, i cittadini romani presero il nome di Quiriti dalla città di Cures. E in memoria di quella battaglia chiamarono lago Curzio lo specchio d'acqua dove il cavallo di Curzio emerse dal profondo della melma e portò in salvo il suo cavaliere. A una guerra così catastrofica seguì improvvisamente un felice periodo di pace che rese le donne sabine più gradite ai loro mariti e ai loro genitori, ma, sopra tutti, a Romolo stesso. Così, quando questi divise la popolazione in trenta curie, diede a esse il nome delle donne. Senza dubbio il loro numero era in qualche modo superiore: la tradizione non ci informa se fu l'età, la loro classe sociale o quella dei mariti, oppure un'estrazione a sorte il criterio utilizzato per stabilire quali dovessero dare il nome alle curie. Nello stesso periodo vennero formate tre centurie di cavalieri. Ramnensi e Tiziensi devono i loro nomi a Romolo e a Tito Tazio. Quanto invece ai Luceri, nome e origine sono poco chiari. Di lì in poi, i due sovrani regnarono non solo in comune, ma anche in perfetto accordo.

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