Versione latino (5981)

Avil
titolo:LA BATTAGLIA DI ZAMA
autore:FLORO

INIZIO:iam certum erat Hnnibalem etiam ipsius confessione posse vinci....
FINE: sed tatem Hannibal cessit,praemiumque victoriae AFRICA FUIT ET SECUTUS AFRICAM STATIM TERRARUM ORBIS.

:hi:hi:hi

Risposte
Avil
ti ringrazio per la traduzione della versione, però mi servirebbe in italiano.
col francese sono zero.!!!!1

Mario
Nihil actum erat tanta virtute, tanto favore etiam deorum, si quidem Asdrubal, frater Annibalis, cum exercitu novo, novis viribus, nova belli mole veniebat. Actum erat procul dubio, si vir ille se cum fratre junxisset; sed hunc quoque castra metantem Claudius Nero cum Livio Salinatore debellat. Nero in ultimo Italiae angulo submovebat Annibalem : Livius in diversissimam partem, id est, in ipsas nascentis Italiae fauces, signa converterat. Tanto, id est, omni qua longissima Italia, solo interjacente, quo consilio, qua celeritate, consules castra conjunxerint, inopinanterque hostem collatis signis compresserint, neque id fieri Annibal senserit, difficile dictu est. Certe Annibal, re cognita, quum projectum fratris caput ad sua castra vidisset, "agnosco, inquit, infelicitatem Carthaginis". Haec fuit illius viri, non sine praesagio quodam fati inminentis, prima confessio. Jam certum erat Annibalem etiam ipsius confessione posse vinci; sed tot rerum prosperarum fiducia plenus populus Romanus magni aestimabat asperrimum hostem in sua Africa debellare. Duce igitur Scipione, in ipsam Africam tota mole conversus, imitari coepit Annibalem, et Italiae suae clades in Africa vindicare. Quas ille, dii boni, Hasdrubalis copias, quos Syphacis exercitus fudit! quae quanta utriusque castra facibus illatis una nocte delevit! denique jam non a tertio lapide, sed ipsas Carthaginis portas obsidione quatiebat. Sic factum est ut inhaerentem atque incubantem Italiae extorqueret Annibalem. Non fuit major sub imperio Romano dies, quam ille, quum duo omnium et antea et postea ducum maximi, ille Italiae, hic Hispaniae victor, collatis cominus signis, direxere aciem. Sed et colloquium fuit inter ipsos de legibus pacis. Steterunt diu mutua admiratione defixi. Ubi de pace non convenit, signa cecinere. Constat utriusque confessione, "nec melius instrui aciem nec acrius potuisse pugnari". Hoc Scipio de Annibalis, Annibal de Scipionis exercitu praedicaverunt. Sed tamen Annibal cessit; praemiumque victoriae Africa fuit, et secutus Africam statim terrarum orbis.

Tant de preuves de courage, tant de marques même de la faveur des dieux n'avaient rien fait encore. Asdrubal, frère d'Annibal, s'avançait avec une nouvelle armée, de nouvelles forces, un nouvel appareil de guerre. C'en était fait sans aucun doute, si ce général eût opéré sa jonction avec son frère; mais, comme il traçait son camp, il fut, lui aussi, battu par Claudius Néron, uni à Livius Salinator. Néron avait poussé Annibal jusqu'aux derniers confins de l'Italie : Livius avait dirigé son armée vers une partie tout opposée, c'est-à-dire, vers les défilés où l'Italie prend naissance. Franchissant cet immense intervalle que mettait entre les consuls toute la longueur de l'Italie, avec quel concert, avec quelle célérité ils se joignent, unissent leurs drapeaux et surprennent Asdrubal, sans qu’Annibal soupçonne ce qui se passe! Comment l'exprimer? A la nouvelle du ce désastre, à l'aspect de la tête de son frère jetée dans sou camp : "Je reconnais, dit Annibal, l'infortune de Carthage. » tel fut le premier aveu arraché à ce guerrier, sans doute par le pressentiment du destin qui le menaçait. Dès lors il était certain qu'Annibal, à l'en croire lui-même, pouvait être vaincu. Mais ce n'était point assez pour le peuple romain; plein de confiance après tant de prospérités, il avait surtout à cœur d'accabler dans l'Afrique ce terrible ennemi. Il s'y porta donc sous la conduite de Scipion, avec toute la masse de ses forces, et commença d'imiter Annibal, en vengeant sur l'Afrique les malheurs de l'Italie. Quelles troupes, grands dieux ! que celles d'Asdrubal ! quelles armées que celles de Syphax, qu'il mit eu déroute! quelle force et quelle étendue avaient leurs deux camps, qu'il détruisit en y mettant le feu, dans une seule nuit! Bientôt il n'était plus seulement à trois milles de Carthage; il en battait les portes, il en pressait le siège. Cette diversion eut pour effet d'arracher de l'Italie Annibal, attaché à cette proie dont il se repaissait. II n'y eut pas pour l'empire romain un plus grand jour que celui où les deux premiers capitaines qui eussent existé jusqu'alors et qui aient paru depuis, l'un, vainqueur de l'Italie, l'autre, de l'Espagne, déployèrent enseignes contre enseignes, et se préparèrent au combat. Ils eurent cependant une conférence pour traiter de la paix. Ils restèrent longtemps immobiles, dans une mutuelle admiration. La paix ne se conclut pas, et aussitôt les trompettes donnèrent le signal. II est constant, de l'aveu des deux généraux, "qu'on ne pouvait, de part et d'autre, ni faire de meilleures dispositions, ni combattre avec plus d’ardeur". Scipion rendit ce témoignage de l'armée d'Annibal, Annibal de celle de Scipion. Toutefois, Annibal succomba; l’Afrique fut le prix de la victoire; et le monde ne tarda pas à suivre le sort de l'Afrique.

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