Versione di Tito Livio per domani..aiuto!!

tatinacarolina
Legati ex africa Romani simul carthaginiensesque cum venissent romam,senatus ad aedem Bellonae habitus est[...]
[...]legatis carthaginiensium et philippi regis nam hi quoque venerant petentibus ut senatus sibi daretur,responsum iussu patrum ab dictatore est consules novos iis senatum daturos esse.

Grazie anticipatamente!! :satisfied :thx

Risposte
paraskeuazo
Perchè Mario così l'ha trovata, se la vuoi davvero dillo e la traduco, sennò faccio un lavoro a vuoto e mi rompo nn poco :D

tatinacarolina
scusate come mai è in francese la traduzione??? ^_^

Mario
Legati ex Africa Romani simul Carthaginiensesque cum uenissent Romam, senatus ad aedem Bellonae habitus est. ubi cum L- Veturius Philo pugnatum cum Hannibale esse suprema Carthaginiensibus pugna finemque tandem lugubri bello impositum ingenti laetitia patrum exposuisset, adiecit Verminam etiam Syphacis filium, quae parua bene gestae rei accessio erat, deuictum. in contionem inde prodire iussus gaudiumque id populo impertire. tum patefacta gratulationi omnia in urbe templa supplicationesque in triduum decretae. legatis Carthaginiensium et Philippi regis -- nam hi quoque uenerant -- petentibus ut senatus sibi daretur responsum iussu patrum ab dictatore est consules nouos iis senatum daturos esse. Comitia inde habita. creati consules Cn. Cornelius Lentulus P- Aelius Paetus, praetores M- Iunius Pennus, cui sors urbana euenit -- M- Valerius Falto Bruttios, M- Fabius Buteo Sardiniam, P- Aelius Tubero Siciliam est sortitus. de prouinciis consulum nihil ante placebat agi quam legati Philippi regis et Carthaginiensium auditi essent; belli finem alterius, alterius principium prospiciebant animis. Cn. Lentulus consul cupiditate flagrabat prouinciae Africae, seu bellum foret facilem uictoriam, seu iam finiretur finiti tanti belli se consule gloriam petens. negare itaque prius quicquam agi passurum quam sibi prouincia Africa decreta esset, concedente collega, moderato uiro et prudenti, qui gloriae eius certamen cum Scipione, praeterquam quod iniquum esset, etiam impar futurum cernebat. Q- Minucius Thermus et M'. Acilius Glabrio tribuni plebis rem priore anno nequiquam temptatam ab Ti. Claudio consule Cn. Cornelium temptare aiebant: ex auctoritate patrum latum ad populum esse cuius uellent imperium in Africa esse; omnes quinque et triginta tribus P- Scipioni id imperium decreuisse. multis contentionibus et in senatu et ad populum acta res postremo eo deducta est ut senatui permitterent. patres igitur iurati -- ita enim conuenerat -- censuerunt uti consules prouincias inter se compararent sortirenturue uter Italiam, uter classem nauium quinquaginta haberet; cui classis obuenisset in Siciliam nauigaret; si pax cum Carthaginiensibus componi nequisset, in Africam traiceret; consul mari, Scipio eodem quo adhuc iure imperii terra rem gereret; si condiciones conuenirent pacis, tribuni plebis populum rogarent utrum consulem an P- Scipionem iuberent pacem dare et quem, si deportandus exercitus uictor ex Africa esset, deportare. si pacem per P- Scipionem dari atque ab eodem exercitum deportari iussissent, ne consul ex Sicilia in Africam traiceret. alter consul cui Italia euenisset duas legiones a M- Sextio praetore acciperet.

Les députés envoyés d'Afrique, Romains et Carthaginois étaient arrivés à Rome; le sénat s'assembla dans le temple de Bellone. L- Véturius Philo en déposant que la bataille perdue par Annibal avait décidé du sort de Carthage et mis fin à une guerre désastreuse, excita des transports de joie dans l'assemblée; puis il annonça la défaite de Vermina, fils de Syphax; ce qui n'était qu'un léger surcroît de bonheur. Il reçut ensuite l'ordre de se rendre devant le peuple, et de lui faire part de ces heureuses nouvelles. Quand ou se fut bien félicité, on ouvrit tous les temples de la ville, et l'on décréta trois jours de supplications. Les députés de Carthage et ceux de Philippe, qui venaient aussi d'arriver, demandèrent une audience du sénat; mais le dictateur leur répondit au nom des Pères conscrits que ce seraient les nouveaux consuls qui la leur accorderaient. Puis on tint les comices : on choisit pour consuls Cn- Cornélius Lentulus et P- lius Pétus; pour préteurs M- Junius Pennus, qui eut la juridiction de la ville, M- Valérius Falto, qui reçut le Bruttium, M- Fabius Butéo, la Sardaigne, et P- Elius Tubéro, la Sicile. On convint de ne régler les provinces des consuls qu'après avoir donné audience aux députés du roi Philippe et à ceux des Carthaginois. On prévoyait que si une guerre allait finir, une autre allait commencer. Le consul Cn- Lentulus brûlait d'obtenir le département de l'Afrique; si la guerre continuait, la victoire était facile; si elle touchait à son terme, il ambitionnait la gloire de la voir finir sous son consulat. Il se refusait donc, disait-il, à ce qu'on traitât toute autre question, avant de lui avoir décerné le commandement de l'Afrique, que son collègue consentait à lui abandonner. Pétus était un esprit sage et modéré, qui regardait cette rivalité de gloire avec Scipion comme injuste et impossible à soutenir. Q- Minucius Thermus et Manius Acilius Glabrio, tribuns du peuple, disaient "que Cn- Cornélius ne faisait que renouveler une tentative déjà faite inutilement l'année précédente par Tib- Claudius ; que le sénat avait déféré au peuple le droit de désigner un général pour le commandement de l'Afrique et que les trente-cinq tribus s'étaient toutes prononcées en faveur deScipion." Après de longues contestations dans le sénat et devant le peuple, on finit par remettre au sénat la décision de l'affaire. Les sénateurs, après avoir prête serment, ainsi qu'on en était convenu, arrêtèrent que les consuls s'entendraient sur le partage des provinces ou tireraient au sort pour savoir qui des deux aurait l'Italie, et qui se mettrait à la tête d'une flotte de cinquante vaisseaux. Celui qui aurait la flotte devait se rendre en Sicile ; si la paix n'était pas conclue avec les Carthaginois, il passerait en Afrique. Le consul commanderait sur mer, et Scipion sur terre avec le même titre et les mêmes pouvoirs qu'il avait eus jusqu'alors. Si l'on tombait d'accord sur les conditions de la paix, les tribuns du peuple proposeraient au peuple de décider si ce serait le consul ou P- Scipion qui ferait le traité, et qui ramènerait d'Afrique l'armée victorieuse, si on jugeait à propos de la rappeler. Si le peuple voulait que ces deux commissions fussent données à Scipion, le consul ne passerait pas de Sicile en Afrique. L'autre consul, chargé de l'Italie, recevrait deux légions du préteur M- Sextius.

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